5 differences entre une EURL et une SARL

5 differences entre une EURL et une SARL

Vous vous demandez quelles sont les principales différences entre l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) et la SARL (Société à Responsabilité Limitée) ? Alors, cet article est fait pour vous ! Ci-dessous, nous mettons en avant cinq différences majeures entre les deux. Prêt à débuter ? C’est parti !

Le nombre d’associés

L’une des différences les plus évidentes entre l’EURL et la SARL réside dans le nombre d’associés. L’EURL, comme son nom l’indique, est une structure unipersonnelle. Cela signifie qu’il n’y a qu’un seul associé, qui est également le gérant de l’entreprise. Dans le cadre d’une création d’eurl, l’entrepreneur est seul maître à bord, ce qui peut avoir des implications sur la gestion de l’entreprise, les prises de décisions et la répartition des bénéfices. En revanche, la SARL peut accueillir de 2 à 100 associés. Cela permet une diversification des apports et une mutualisation des risques. Mais elle implique par ailleurs une gestion plus complexe.

Le régime fiscal

En matière de fiscalité, l’EURL et la SARL ne sont pas logées à la même enseigne. Par défaut, les bénéfices d’une EURL sont imposés à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) ou des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Cependant, l’entrepreneur peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) si l’EURL est constituée sous la forme d’une SARL unipersonnelle. La SARL, elle, est généralement soumise à l’IS. Néanmoins, si elle est composée uniquement de membres de la même famille, elle peut opter pour le régime fiscal des sociétés de personnes et donc être imposée à l’IR.

La protection du patrimoine personnel

La distinction entre le patrimoine personnel de l’entrepreneur et le patrimoine professionnel est une des principales raisons pour lesquelles de nombreux entrepreneurs choisissent de créer une structure juridique comme l’EURL ou la SARL. En principe, l’EURL comme la SARL offrent une protection au patrimoine personnel de l’associé ou des associés. En effet, ces formes de sociétés ont été conçues pour que la responsabilité des associés soit limitée à leurs apports. En clair, cela signifie que si la société a des dettes, les créanciers ne peuvent normalement pas saisir les biens personnels des associés pour rembourser ces dettes.

La rémunération du gérant

La manière dont est traitée la rémunération du gérant varie selon la forme juridique de l’entreprise. Dans le cadre d’une EURL, la rémunération que se verse le gérant est perçue comme un bénéfice. Selon le régime fiscal choisi, cette rémunération sera soit imposée à l’impôt sur le revenu (IR), soit à l’impôt sur les sociétés (IS). En SARL, la situation est différente selon la position du gérant. Si le gérant est minoritaire, il est assimilé à un salarié. Ses cotisations sociales sont alors calculées sur la base de sa rémunération brute.

La flexibilité de la transmission

La simplicité de la transmission d’une entreprise dépend en grande partie de sa forme juridique. Dans le cadre de l’EURL, la transmission est facilitée par l’unicité de l’associé. En effet, l’associé unique peut décider seul de céder la totalité des parts sociales. C’est une opération rapide et moins coûteuse en termes de formalités administratives que pour une SARL.

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